Un nouveau quotidien.

Le tout premier choc que l’on peut avoir lorsque l’on commence un stage en entreprise, c’est la perte totale du contrôle de son temps. Le terme de «choc» est sans doute un peu fort, mais en tout cas, on prend vite conscience qu’on ne pourra plus gérer son temps comme avant. Car oui, en bon étudiant qui se respecte, avec ma trentaine d’heures de cours par semaine, il m'était possible d'organiser mon quotidien comme je le souhaitais. Mais en tant que stagiaire, j'étais assujetti aux 35h, qui étaient en réalité rallongées à plus de 40h (oui, quand on aime, on ne compte pas !),

auxquelles venaient se greffer 10 heures de transports hebdomadaires soit 50h au total à passer loin de chez moi. Tram-Boulot-Dodo étaient mes leitmotivs quotidiens. Alors il a fallu improviser, gérer son temps différemment, dormir un peu moins pour pouvoir respirer un peu plus.

Outre ces questions de rythme de vie, le stage est l’occasion d’être propulsé au beau milieu d’un monde professionnel où il faut trouver sa place et se faire reconnaître. Les trois premiers jours furent ceux de l’observation, j’agissais comme un véritable ethnologue propulsé dans un territoire nouveau. Et puis très vite le travail est arrivé. Durant 8h par jour tout mon esprit restait focalisé sur des questions bien précises. Habituellement, je papillonne d’une matière à une autre. Mais dans l’univers professionnel, il n'y a plus de place pour le vagabondage intellectuel ! Toutes mes pensées étaient au service d’une seule mission. Ce qui m’a permis finalement d’apprendre très rapidement.

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Pression, manque de reconnaissance :

j’ai échappé au pire.

Après une expérience houleuse, j’appréhendais le rôle que j’aurai au sein de l’agence, mais je me suis rapidement rendu compte que j’étais utile, que l'on me faisait confiance et surtout que mon point de vue intéressait. 

Guy venait régulièrement me demander mon avis quant aux transformations

 

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